GRAND NANCY. Avant de prendre ses quartiers à Saint-Quentin-en-Yvelines en 2024 pour expérimenter sa solution de transport en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, c'est dans les locaux des ateliers Cini à Tomblaine que la société Urbanloop a dévoilé le tracé de sa première ligne qui sera déployée en 2027 dans la Métropole du Grand Nancy.
C'est dans les locaux des Ateliers Cini à Tomblaine et face à un aréopage de personnalités que Urbanloop a dévoilé, jeudi 12 octobre, le tracé de sa première ligne de véhicules autonomes sur rails et sans batterie pour le Grand Nancy. Une nouvelle étape pour un projet démarré en 2017, sur le territoire de la Métropole du Grand Nancy, sous l'impulsion de Jean-Philippe Mangeot et de plusieurs étudiants de l'ENSEM, École nationale supérieure d'électricité et de mécanique de Nancy.
Après la présentation d'un prototype puis la création d'une première capsule assemblée début 2023, Urbanloop se projette sur l'expérimentation de son mode de transport sans correspondance et avec une prise en charge immédiate des ses voyageurs.
Le concept de Urbanloop sera donc déployé à Nancy à l'horizon 2027. Une nouvelle ligne qui intégrera le réseau de transport urbain à travers une boucle de sept kilomètres installée sur l’ancienne voie ferrée au départ de Maxéville le long d'un couloir végétalisé de 3,5 kilomètres.
Sept stations réparties entre Maxéville, Malzéville et Nancy à travers les quartiers Rives de Meurthe
Les quarante capsules mises en place permettront de relier l'entrée nord de la Métropole du Grand Nancy (doté d'un parking relais) en passant par le nouveau Palais de Justice sur l'ancien site industriel d'Alstom jusqu'à la Ville de Nancy vers la station Saint-Georges où l'on retrouvera toutes les autres solutions de transport. Le tracé comptera à terme sept stations au départ de Maxéville avec des arrêts situés à Malzéville et Nancy (Lafayette, Vayringe, Malzéville, Cité judiciaire, Grands Moulins et Saint-Georges).
La marque d'une "transformation profonde des quartiers des Rives de Meurthe" pour Mathieu Klein Maire de Nancy et Président de la Métropole du Grand Nancy évoquant une nouvelle solution de mobilité pour ceux qui arrivent du Luxembourg, de Pont-à-Mousson, de Thionville et qui trouveront un espace de stationnement. Le mode de transport interconnecté sera accessible avec le même titre de transport que toutes les autres lignes.
"Ce n'est que le début, j'ai confiance et je suis absolument convaincu que les sceptiques deviendront eux-même des portes-paroles", a insisté Mathieu Klein.
"Cette journée c'est un peu le coup de pétard du début de lancement industriel, nos enjeux c'est d'être à l'heure pour les Jeux Olympiques, mais aussi pour la Métropole et pour les différents projets pour lesquels nous avons été sollicités", a déclaré le président de la SAS Urbanloop, Jean-Philippe Mangeot.
L'actualité de Urbanloop se tourne désormais vers les Jeux Olympiques et Paralympiques avec une installation à Saint-Quentin-en-Yvelines en 2024 pour un projet démonstrateur qui fonctionnera de mai 2024 à novembre 2025.
Ces prochaines semaines, ce sont les pièces des capsules essemtiellement construites dans le Grand Est qui seront assemblées dans les ateliers Cini.
#innovation ? Le tracé d'@UrbanLoop_Nancy dans la Métropole du @Grand_Nancy dévoilé ! ??? cc. @Univ_Lorraine @regiongrandest pic.twitter.com/E5NLJIxcXK
— Métropole du Grand Nancy (@Grand_Nancy) October 12, 2023
