Le maintien de Maîtresse Mélanie à l’école de Mouzimpré sera décidé cette semaine.
La semaine dernière l’école primaire de Mouzimpré à Essey-lès-Nancy apprenait avec stupeur qu’une maîtresse de CP devait quitter sa classe, après 5 ans de remplacement, pour prendre un autre poste. Une décision refusée unanimement par les élèves, les enseignants et les parents d’élèves qui ont fortement mobilisé pour protester contre ce départ brusque et soudain.
Une mobilisation telle que les représentants des parents d’élèves ont été reçus lundi matin à l’inspection académique pour une rencontre avec Philippe Luscain, adjoint de l’inspecteur d’académie, Denis Cardinal, inspecteur de la circonscription, mais aussi Michel Breuille, maire d’Essey-lès-Nancy. De l’avis de Marie Balthazard, représentante des parents d’élèves « les échanges ont été apaisés et constructifs. » Une décision est attendue cette semaine quant au maintien ou pas de Maîtresse Mélanie à l’école de Mouzimpré.
Pour justifier le départ de Maîtresse Mélanie, il a été expliqué durant la réunion que les contractuels embauchés pour pallier à des remplacements sont désormais placés sur des postes vacants à long terme tandis que les remplaçants titulaires sont appelés à reprendre leur mission de remplacement volant c’est-à-dire à tourner sur des remplacements plus courts. Les parents d’élèves ont argumenté en abordant le bien-être des enfants et la continuité pédagogique alors que le maire d’Essey a demandé un geste fort d’apaisement de la part de l’inspection face une mouvement de contestation important des enfants et des enseignants, qui ont fait grève lundi, sans oublier les parents.
Ces derniers ont fait comprendre aux représentants de l’inspection académique que la contestation ne s’arrêterait pas à une décision négative quant au maitien de maîtresse Mélanie à l’école de Mouzimpré. En attendant, cette dernière a repris une classe ce lundi matin dans une autre école du Grand Nancy, sa remplaçante à Essey a préféré quitter l’établissement vendredi lors de la journée de transition « elle ne sentait pas bien accueillie » selon Marie Balthazard.