Résumé du film : Le documentaire animalier Disney réalisé par Keith Scholey et Alastair Fothergill s’enrichit cette semaine de l’opus : « Blue ». Un bébé dauphin, couvé par sa mère, qui découvre, avec nous, beautés et dangers du monde sous marin. 


Vingt mille lieues sous les mers des îles polynésiennes à celles d’Hawaï, de Floride et d’Afrique du Sud. Au total : 2 ans de tournage. Et des images inédites : la chasse en rond des dauphins, la seiche bondissante, la squille, maxi crevette qui ne craint pas de s’attaquer aux crabes, les requins gris qui se déplacent en commando et les perroquets à bosse  qui avalent le corail mort permettant ainsi au récif de se régénérer. Une plongée commentée par la voix douce de Cécile de France. ET un émerveillement qui doit tout aux images superbes de Denis Lagrange, chef opérateur de ce film. Laissons-lui donc la parole.  

Les dauphins : « Pas farouches, les dauphins viennent volontiers jouer et taper dans la caméra. Il faut donc attendre le moment où ils s’éloignent et ne se préoccupent plus de l’objectif. Avec cette fois le risque qu’ils s’enfuient et que vous les perdiez. Pas simple. Il faut donc être inventif. D’où une caméra montée sur une perche et immergée sous la surface de l’eau pour les suivre depuis un bateau ».

Les baleines : « Là, des précautions s’imposent. Primo : vérifier qu’elles sont calmes. Ce qui permet d’approcher ces mastodontes d’assez près pour avoir l’image la plus nette possible. Nous avons filmé aussi leurs déplacements depuis le bateau. Car lorsque leur nageoire s’abat sur l’eau, mieux vaut ne pas se trouver à proximité ». 

Les requins gris : « On les a filmés près de l’atoll de Fakarava à 300 kms de Tahiti. Des centaines d’entre eux chassent en effet  la nuit dans ce récif corallien. Ils n’attaquent pas l’homme, mais il faut rester très prudent. Car ils peuvent approcher, d’où risque de morsure, si des petits poissons affolés se collent à vous. Nous avions donc des combinaisons en cotte de maille qui faisaient 12 à 15 kgs. C’était un frein à la motricité et la mobilité, mais nous pouvions ainsi nous consacrer aux images. Et en même temps communiquer avec les plongeurs chargés de l’éclairage. On a filmé entre 15 et 30 mètres de profondeur. Et je ne vous cache pas que ce fut un tournage assez intense émotionnellement ».


Recueilli par Fiona FRANCHI 

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