Cinéma. Franck Dubosc ajoute une nouvelle corde à son arc, l'humoriste et comédien passe à la réalisation avec la comédie romantique "Tout le monde debout" dans les salles de cinéma ce mercredi 14 mars. Pour son premier film, il donne la réplique à Alexandra Lamy, Caroline Anglade, Elsa Zylberstein et Gérard Darmon.
Après des années de carrière comme humoriste et comédien, Franck Dusbosc endosse une nouvelle casquette, celle de réalisateur. Pour son premier long métrage intitulé Tout le monde debout, Franck Dubosc partage l'affiche avec Alexandre Lamy. Il incarne le personnage de Jocelyn, un brillant homme d'affaire célibataire, mais dans le même temps, dragueur, mythomane et aussi totalement égocentrique. Un jour, il se retrouve malgré lui à séduire une jeune et jolie femme (Caroline Langlade) en se faisant passer pour un handicapé. Jusqu'à ce que cette dernière lui présente sa sœur elle-même invalide (Alexandra Lamy)... Pris dans un engrenage, Jocelyn devient prisonnier de son propre mensonge.
Une histoire tendre, pleine de charme et drôle qui trouve sa source dans les souvenirs et les expériences vécues par le néocinéaste, le handicap de la mère de Franck Dubosc, les histoires d’amour, le mensonge... L'acteur et comédien confie d'ailleurs avoir toujours été attiré par la réalisation.
Franck Dubosc à la réalisation...
Alexandra Lamy : « C’est quelqu’un de très professionnel, de très exigeant et qui a beaucoup de doutes. Il veut aller jusqu’au bout de ce qu’il a décidé... C’est quelqu’un qui vous écoute, qui vous dirige, qui a des idées...».
Franck Dubosc : « Quand on est acteur, tout le monde est à notre service. À l'inverse, quand on est réalisateur j’ai découvert qu’on était au service de tout le monde parce qu’il faut répondre à toutes les questions. Il faut justement être le plus disponible possible. Dans la réalisation, il y a quelque chose de plus humble qui nous remet les pieds sur terre ».
Un travail en amont pour incarner au mieux le personnage
Alexandra : « J’ai demandé à ce que la production, me fournisse un fauteuil, je voulais m’entrainer avec et je l’ai emmené chez moi. Évidemment, j’ai un appartement qui n’est absolument pas conçu pour cela ce qui a rendu les choses compliquées. J’ai fait aussi du handisport tennis parce que c’était le plus important. D’ailleurs, j’ai un peu poussé la production à ne pas être doublée parce que ça allait être très compliqué. D’abord parce que les filles qui font du handisport tennis font le double de moi en épaules et puis je trouvais que ça allait se sentir un petit peu. Dans la scène du handisport tennis c’est le moment où le public regarde vraiment Florence et d’un coup est charmé par cette fille-là en se disant qu’elle est vivante. Je voulais vraiment que ce soit moi. J’ai dû bosser pratiquement deux heures par jour pendant un mois et demi ».
Florence est violoniste virtuose
Alexandra : « Autant j’ai pris beaucoup de plaisir à faire du tennis avec Emmanuelle Mörch qui a été une de nos championnes handisport tennis et qui était mon coach, autant le violon a été un enfer ! J’ai bossé comme une folle beaucoup plus que le handisport tennis, ne serait-ce que pour garder l’archet en rythme. Lors du concert, il fallait que l’archet monte et descende comme tout le monde. J’ai donc passé des heures entières à jouer pour gagner cette souplesse-là, c’était très difficile. »
Séduire avec le haut de son corps
Franck : « Elle avait aussi un autre travail. Le plus compliqué aussi c’est qu’elle allait jouer la séduction juste avec le haut du corps. De dos, quelqu’un peut être séduisant, mais là en fauteuil, l’image, c’est juste deux roues et le haut d’un dos. Il fallait donc qu’elle soit séduisante juste avec le haut ce qui n’est pas évident. À chaque fois j’ai essayé de la faire bouger avec son fauteuil comme si elle avait une grande robe comme dans Autant et en emporte le vent.»
Alexandra : « C’était aussi un challenge pour Cathy et Catherine, mes petits anges, maquilleuse et coiffeuse. Il fallait que le visage soit lumineux sans être trop maquillé. Le personnage devait être solaire. Les vêtements, les chaussures élégantes, il fallait que tout fonctionne ! ».
Un film déjà remarqué par les spectateurs à l’Alpe d’Huez...
C’est au festival de l’Alpe d’Huez au mois de janvier 2018 que Franck Dubosc a présenté pour la première fois son film au public. Le film y a reçu une standing ovation. Un bon souvenir où l'humoriste a déjà perçu les premières émotions du public « Les hommes pleurent davantage alors que le rire vient plus des femmes », a-t-il remarqué.
Tout le Monde Debout, au cinéma le 14 mars 2018
