Après Bordeaux 2-1 ASNL
MR PLATINI VOUS AVEZ TORT
Après l'incroyable décision arbitrale causant la défaite de l'ASNL, il est temps pour les instances dirigeantes du football d'instaurer l'assistance vidéo pour les arbitres...
Alors que son parcours à domicile est catastrophique avec une seule victoire (face à Lorient 1-0) en six matchs de championnat, à l'extérieur l'ASNL réalise des performances dignes d'une équipe de haut de tableau avec 3 victoires, 2 nuls et 2 défaites. Le problème concernant ces deux défaites à Marseille et à Bordeaux, deux grands noms du football français, c'est qu'elles sont entachées de grosses fautes d'arbitrages privant Nancy d'au moins deux points qui comptent forcément dans un championnat aussi serré et qui compteront au moment de la remise des diplômes au mois de mai 2011. Car si les arbitres de ces rencontres avaient vu ce que tout le monde avait vu, Nancy serait 13 ème du classement avec 16 points et non avant dernier de la classe avec la pression que cela engendre pour le prochain match samedi à Picot contre Valenciennes.
Déjà à Marseille...
Retour sur les faits, 16 octobre 2010, stade Vélodrome de Marseille, 27 ème minute de jeu, Rémy explose le visage de Grégorini avant d'inscrire le seul but du match, Mr Malige, arbitre du match, oubliera par la suite de siffler deux penaltys évidents suite à une main de Heinze et sur une prise de judo de Taiwo sur Hadji. Samedi 13 novembre, parc Lescure Bordeaux, 90', suite à un coup franc pour les Girondins, Wendel dévie de la main le ballon qui tape le poteau avant de revenir dans les mains de Grégorini, à la surprise générale Mr Varela désigne le rond centrale et valide un but imaginaire ! Comme à Marseille, les hommes de Correa rentrent injustement en Lorraine avec zéro point.
Aucune chance pour la réserve technique
Dans le football actuel où les clubs sont devenus des entreprises qui sont susceptibles de licencier en cas de relégation, il est inacceptable de perdre une rencontre sur une erreur d'arbitrage aussi grossière telle que l'on a vécu hier soir en Gironde. Alors que les vidéo-sceptiques dont notre illustre Nancéien Michel Platini prône l'argument que vérifier par la vidéo provoquerait de longs arrêts de jeu, samedi soir à Bordeaux il aurait fallu maximum trente secondes pour s'assurer que le but n'était pas valable. Tandis qu' hier soir, suite à cette injustice, le jeu a été arrêté cinq bonnes minutes en contestations et le temps pour Hadji de poser la réserve technique qui, d'ailleurs n' a aucune chance d'aboutir, car ne résultant pas d'une erreur technique.
Pendant que certains sont choqués pour la publicité d'un banni pour un site de poker ou pour des histoires de primes de fiasco, hier soir à Bordeaux la nature même du football a été bafouée, car une équipe a gagné grâce à un but qu'elle n'a jamais inscrit. Ce qui est choquant également c'est le comportement de Wendel, auteur d'une main et très bien placé pour voir que le ballon n'avait pas franchi la ligne, exulte après la validation de l'arbitre, mais il paraît qu'en football, le fair-play n'existe pas à moins de se nommer Arséne Wenger... Le plus terrible dans cette histoire c'est que tout le monde a vu que le but n'était pas valable, même l'arbitre lui-même s'est excusé auprès des Lorrains, mais cette injustice ne sera pas réparée, car rien n'est prévu dans les règlements des instances pour rétablir les valeurs du sport. Du côté de Bordeaux, le président a déjà annoncé qu'il refusait de rejouer le match, se réfugiant derrière une main non sifflée de Hadji, on rappellera seulement à Mr Triaud que si pénalty avait été sifflé, il aurait fallu encore le marquer. A vous Mr Platini, qui en tant que président de l'UEFA, avez réussi à instaurer le fair-play financier, il serait temps de changer d'avis et de plaider pour l'arbitrage par assistance vidéo, car le simple fair-play, lui, n'existe pas dans le football...
