Justice. Vingt-quatre ans après le meurtre de la petite Anaïs Marcelli, une écolière de 10 ans disparue à la sortie de son école à Mulhouse et retrouvée sans vie dans les Vosges, la justice a décidé d'ouvrir à nouveau l'enquête.

Les faits datent du 14 janvier 1991, Anaïs Marcelli était signalée disparue à la sortie de son école, ce n’est que trois mois plus tard, le 21 avril 1991 que son corps était découvert par un randonneur sur une route de la RN66 dans les Vosges, au sommet du col de Bussang. L’enfant n’avait pas subi de sévices sexuels, mais était morte asphyxiée, par strangulation. L’enquête piétinera pendant des années, un des membres de la famille d’Anais sera longtemps suspecté au début de l’enquête, la piste sera finalement abandonnée et les deux premières instructions se solderont par des non-lieux, en 1997 puis en 2002 après la mort d’un autre suspect aux Pays-Bas.
Vingt-quatre ans après les faits, la justice a décidé d'ouvrir fin mars une information judiciaire à la suite d’une nouvelle demande de l’avocat mulhousien s’appuyant sur de nouveaux témoignages et les progrès de la génétique. « J’ai des éléments nouveaux d’ordre factuel que je ne peux dévoiler pour ne pas gêner le déroulement des investigations », a précisé Me Thierry Moser, avocat du père de la victime au quotidien L’Alsace. Une fois encore, les enquêteurs pourraient s’intéresser à la piste de l’entourage proche de la victime, longtemps évoquée.