FAITS DIVERS. Armé d’un objet tranchant et blessé, un homme a été maîtrisé par la police à l’aide d’un taser, après avoir semé la panique dans un bar-tabac du quartier. Le mis en cause présenterait des troubles psychiatriques.
Ce mardi 9 septembre vers 15h30, un important dispositif de police a été déployé aux abords de la place Henri-Loritz à Nancy après l’agression de plusieurs personnes par un homme. L’individu, blessé et armé « d’un objet tranchant », a finalement été neutralisé au moyen d’un taser par les forces de l’ordre, ont indiqué plusieurs sources concordantes.
Le contexte, de ces actions violentes, se précise. D'après nos informations, l'assaillant présenterait des troubles psychiatriques. Admis un peu plus tôt aux urgences, l'homme se serait échappé de l’hôpital avant d’errer dans le quartier avec un objet tranchant. Lui-même porteur d’une profonde blessure au cou, il aurait ensuite agressé des passants près de la place Loritz, pour faire ensuite irruption et poursuivre ces agressions dans la brasserie bar-tabac du même nom. Là, le commerçant et un client auraient alors tenté de le maîtriser.
Alertés, plusieurs équipages de police sont arrivés rapidement sur les lieux et ont fait usage d’un pistolet à impulsion électrique pour neutraliser l’homme, décrit comme « très virulent » lors de son interpellation. Le quartier a été temporairement bouclé par la police, avec la fermeture d’une partie du boulevard Lobau. Des sapeurs-pompiers du CIS Rives de Meurthe et une équipe du SMUR de Nancy étaient également sur place.
L’agresseur a ensuite été transporté aux urgences de l’hôpital central, accompagné d’un autre homme blessé lors de l’intervention. Trois policiers ont par ailleurs subi des examens médicaux après avoir été en contact avec le sang du mis en cause.
Ces faits rappellent un précédent survenu, le 2 septembre, à Marseille, où un homme en crise psychiatrique avait été abattu par la police. À Nancy, l’intervention marque le sang-froid des policiers primo-intervenants. Dans un post publié sur Facebook, le syndicat de police UN1TÉ 54 a apporté son soutien « aux effectifs nancéiens qui ont été confrontés (...) à une très délicate intervention les mettant aux prises avec un homme dangereux et en pleine crise de démence », soulignant « le professionnalisme » et les « risques quotidiens » encourus par les policiers.
Une enquête est en cours.