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L'opération de livraison à destination de détenus de la prison a été stoppée par les forces de l'ordre et la marchandise interceptée. Le pilote du drone a été interpellé.
Par voie terrestre ou dans les airs, certains individus modernisent leurs techniques pour tenter d'assurer des livraisons illégales à destination de la prison. Des agissements très régulièrement stoppés par les forces de police ou les agents pénitentiaires. Les derniers faits se sont produits dans la nuit de dimanche à lundi à la prison de Nancy - Maxéville.
En pleine nuit vers 1H50 du matin, un objet volant est signalé par-delà de l'enceinte de la prison. La Brigade anticriminalité de nuit se rapproche et constate la présence d'un véhicule en stationnement avec une femme à bord. Une recherche sur le secteur et le bruit caractéristique des hélices de l'engin mène les policiers vers le pilote de l'aéronef . Lequel à la vue des forces de sécurité éteint son drone et range son matériel avant de prendre la fuite. Une tentative vaine puisque le fuyard est interpellé et son matériel confisqué .
Quelques minutes plus tard, un contrôle des lieux permet aux agents pénitentiaires de retrouver un colis dans l'enceinte de la prison contenant : "près de 200g de résine de cannabis, 7g d'herbe, 21g de cocaïne et des câbles de chargeurs de smartphones", a-t-on appris de source policière. La marchandise est saisie par la police.
Le livreur est placé en garde à vue à l'hôtel de police de Nancy. Âgé de 24 ans, originaire de Nancy, il a reconnu avait assuré une livraison mais a déclaré aux policiers ignorer la présence de stupéfiants dans le colis. Il affirme par ailleurs avoir agi pour solder une dette auprès d'un tiers. Il devait être présenté mardi en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) devant le tribunal judiciaire de Nancy.
La jeune femme âgée de 21 ans originaire de Dommartemont, petite amie du mis en cause, a été relâchée sans poursuite.
