Faits divers. Les policiers de la BAC ont interpellé lundi 16 novembre à Nancy, un livreur Uber en pleine transation... de stupéfiants. Présenté mercredi, le mis en cause a été condamné à cinq mois de détention à domicile sous surveillance électronique.
L'habit ne fait pas le moine. Avec le confinement, certains délinquants ont senti le bon filon pour se réinventer à leur manière. C’est le cas de la technique dite « Uber Shit » sur le modèle des livreurs « UberEats », qui s'est accentué en France pendant le confinement. Mais parfois, les plans sont contrariés comme c’est le cas en début de semaine à Nancy. Lundi 16 novembre aux alentours de 17 heures, deux hommes étaient aperçus rue Saint-Jean en pleine transaction.
Le premier sur son vélo porteur de son sac de livraison Uber Eat, et le second à pied. Un équipage de la BAC se rapprochait d’eux avec quelques doutes sur cette transaction. Des suspicions qui se révélaient exactes lors du contrôle.
À l’intérieur du sac, pas de burgers ou de sushis, mais du cannabis bien odorant conditionné dans des sachets plastiques.
1,47 kg d’herbe de cannabis au domicile nancéien
Le dealer présumé âgé de 25 ans, domicilié à Nancy a été interpellé et placé en garde à vue à l'hôtel de police de Nancy pour « flagrant délit de vente de cession de produits stupéfiants ». L'acheteur âgé de 19 ans a été entendu par les services de police et remis en liberté.
Les investigations se poursuivaient avec une perquisition au domicile du dealer où les policiers découvraient 1,47 kg d’herbe de cannabis au total, ainsi que 1440 euros de liquidité.
Le jeune homme, inconnu des services de police, a reconnu se livrer depuis quelque temps à ce trafic qui lui aurait permis d’écouler près 3 kilogrammes de cannabis. Il était présenté mercredi 18 novembre en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) devant un magistrat. L’homme a écopé d’une peine alternative de 5 mois à son domicile sous surveillance d’un bracelet électronique.