CINÉ. Après le succès planétaire de The Artist, Michel Hazanavicius dévoile ce mercredi son dernier long métrage, un drame de guerre intitulé The Search. Nous avions rencontré le réalisateur en octobre dernier lors de son passage à Nancy pour la promotion du film.
Michel Hazanavicius revient sous les feux des projecteurs avec The Search un long métrage contrastant complètement des OS117 ou encore de The Artist. Ce film sur la guerre de Tchétchénie dans les années 1990 qui tenait à cœur au réalisateur est un remake des Anges marqués de Fred Zinnemann sorti en 1948.
Tourné en Géorgie, The Search mêle les destins de quatre personnages, celui de Hadji, un petit garçon de 9 ans dont les parents sont exécutés, Raïssa, sa grande sœur, celui de Carole chargée pour la commission des Droits de l’homme de l’Union Européenne et celui de Kolia, un jeune homme devenu militaire malgré lui, intégré de force dans l’armée russe, des personnages meurtris loin de leur famille. Dans ces paysages en ruines où la violence est omniprésente, Michel Hazanavicius nous plonge dans l’horreur de la guerre, des massacres auxquels s’ajoutent l’exode des familles, la séparation, la recherche d’un nouveau domicile ou d’un camp de réfugiés. Pour réaliser ce film de guerre The Search a nécessité des moyens colossaux à hauteur de 22 M€ et le tournage a été compliqué explique le réalisateur qui a travaillé pour la majorité avec des acteurs non professionnel « le fait qu’il y avait cinq langues sur le plateau, le géorgien, le tchétchène, le russe, l’anglais, le français et avec deux traducteurs en permanence sur le plateau » détaille-t-il. Travailler avec l’armée représentait également des contraintes.
Présenté au Festival de Cannes en mai dernier, le long métrage a reçu un accueil mitigé de la part de la presse, et notamment de la part des journalistes russes… Et en Russie ? « Je ne m’attends pas à une haie d’honneur... », souligne Michel Halzanavicius. (La suite en vidéo à regarder ci-dessous)
- The Search -
Notre avis : 
EN VIDÉOS : L'interview de Michel Halzanavicius et la B.A du film
