Nancy- L'ASNL a présenté ce mardi sa deuxième recrue, le gardien Biélorusse Sergey Chernik.

chernik

Après Serge N'Guessan, l'ASNL a présenté ce mardi sa deuxième recrue en la personne de Sergey Chernik (1,87m, 85kg) le gardien international de Biélorussie qui a signé pour trois ans. L'affaire était dans les tuyaux depuis quelques semaines et s'est réglée « après de longues tractations et grâce à notre réseau et notamment Didier Philippe son agent français et ancien joueur de l'ASNL » a reconnu Jacques Rousselot qui s'était penché sur des gardiens évoluant dans l'hexagone, mais les tarifs en vigueur ont envoyé les yeux de l'ASNL vers le Bate Borisov où évoluait depuis 2014 le nouveau gardien nancéien âgé de 28 ans. Ce dernier présente l'avantage d'une certaine expérience puisqu’il a disputé près de 23 matchs de Ligue des Champions, il a également été élu meilleur gardien de Biélorussie à trois reprises et selon le président de l'ASNL il présente « des atouts extraordinaires » assez en tout cas pour que l'ASNL règle la note au club de Borisov.  

Si certains clubs allemands s'étaient penchés sur le cas de Chernik, c'est à Nancy que le gardien Biélorusse va donc poser ses valises content d'évoluer « dans un gros championnat européen » dans un club qu'il connaît « grâce à Michel Platini et Sacha Zavarov » et au sein duquel il connaît Arnaud Lusamba, preuve supplémentaire que le jeune nancéien fait parler dans le milieu... En Lorraine, le gardien biélorusse, qui vante ses réflexes et son sang froid, devra faire face à la concurrence de Guy-Roland N'Dy Assembé « une situation acceptée » selon Didier Philippe qui précise que Sergey Chernik « a besoin de la concurrence pour progresser. » 

La nouvelle recrue repartira ce soir dans son pays pour régler quelques modalités avant de revenir à Nancy le 3 juillet en compagnie de sa femme et de son enfant, le club ayant déjà trouvé un logement à son nouveau gardien. Si ce dernier ne parle pas encore français, cela devrait être vite le cas puisqu’après avoir effectué des études de lettres, Sergey Chernik parle quatre langues, l'allemand, l'anglais, le polonais et évidemment le russe sa langue maternelle, preuve de sa volonté d'apprendre rapidement notre langue, il a commandé en français son repas ce mardi midi...

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