Nancy. Alors que les fêtes de fin d'année battent leur plein, le réseau Sentinelle (Inserm) indique une hausse des cas de gastroentérite observée la semaine avant Noël en France. Le seuil épidémique devrait être franchi en janvier.

Le réseau Sentinelle de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) chargé de collecter des données épidémiologiques d’un réseau de médecins généralistes, juge «forte» l’activité des «diarrhées aiguës» dans son dernier bulletin hebdomadaire. Selon le bulletin, en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 234 cas pour 100 000 habitants en dessous du seuil épidémique (276 cas pour 100 000 habitants).Inserm
Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en : Provence-Alpes-Côte d’Azur (425 cas pour 100 000 habitants), Nord- Pas-de-Calais (403) et Limousin (384). En Lorraine le nombre de cas est évalué à 74.
Si les chiffres restent encore «sous le seuil» de l’épidémie, le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer d’augmenter la semaine prochaine et dépasser le seuil épidémique début janvier.
Généralement sans gravité, la gastroentérite peut malgré tout provoquer de sévères déhydratations et s'avérer dangereuse pour les nourrissons et les personnes âgées. Pour l'éviter, il est donc important de se laver les mains le plus souvent possible.
Cette dernière semaine les symptômes les plus fréquents étaient le nez qui coule (14,1 %), les maux de gorge (9 %), la toux (8,8 %), les éternuements (8,4 %) et les maux de tête (5 %) rapporte le projet de recherche Grippenet mis en place par le réseau Sentinelle (Inserm) et l'institut de veille sanitaire.