Cinéma. Dans Brillantissime, Michèle Laroque incarne le personnage de Angela, une femme abandonnée par sa famille et ses proches, le soir du réveillon de Noël. En menant de front, les casquettes de cinéaste et d'actrice, Michel Laroque signe son premier long métrage, un feel good movie tourné dans les hauteurs de Nice, sa ville d'enfance...
Quelques heures avant le réveillon de Noël, Angela (Michèle Laroque) se retrouve seule avec son chien pour unique présence. Quelques heures plus tôt, toutes les personnes importantes de sa vie lui ont claqué la porte, son mari l'a quitté, sa mère est partie au soleil et sa fille a préfèré la compagnie de son petit copain. Un difficile travail de reconstruction va alors démarrer pour la malheureuse...
Inspiré de la pièce de théâtre Mon brillantissime divorce, d'abord adaptée et jouée au théâtre par Michèle Laroque, l'histoire a été adaptée au cinéma qui confie s'être attachée au personnage principal qu'elle interprétait.
Un film d’amis et des clins d’œil à l’enfance de Michel Laroque
Le film a été tourné à Nice, ville où Michèle Laroque est née et a passé son adolescence. La réalisatrice voulait célébrer cette ville notamment après l’attentat du 14 juillet 2016. Si le film n’est pas une histoire autobiographique, la comédienne confie avoir intégré des éléments « très personnels et très intimes » de sa vie, comme la présence de sa fille, sa mère et son chien. « L’immeuble où habite Angela, c’est là où j’ai toujours habité, le square en face, c’est le square où j’ai fait mes premiers pas, la boucherie qu’on voit c’est la boucherie du quartier... », s’enthousiasme-t-elle.
Pour le casting, la réalisatrice s’est entourée d’amis, Gérard Darmon, Kad Merad, Pascal Elbé, Rossy de Palma, Françoise Fabian, Pierre Palmade, Jean Benguigui. « Kad c’est un ami que j’adore, il voulait être le docteur Steinman ensuite il y a Gérard Darmon, je le connais depuis toujours, nos filles ont grandi ensemble, du coup c’était super émouvant. Mickael Youn, un super ami aussi, toute la bande à Fifi c’est pareil... J’ai été gâtée. » s’amuse la comédienne.
La bienveillance au cœur du long métrage
Michèle Laroque : « Ça ne m’intéressait pas de parler de divorce et d’argent, des problèmes liés aux relations. Dans son livre d’images, Angela s’était construit un monde idéal. Or, tout s’écroule un jour qui est symbolique pour les familles. J’avais envie de parler d’une très grosse épreuve et comment on peut s’en servir pour apprendre à se connaitre, à s’aimer et être dans sa vraie vie. J’ai éludé tous les problèmes matériels. Il n’y a pas de méchants, on ne juge personne, on parle de l’humain. Max, le mari d'Angela, a essayé le plus longtemps possible d’être en couple avec elle. Elle découvre, elle-même, dans le processus de l’histoire qu’elle ne l’a jamais vraiment aimé.»
La réalisation, une vocation ?
Michèle Laroque : « Ca n’a jamais été un rêve de réaliser, mais je voulais que ce soit sous certaines conditions. J’ai d’abord constitué l’équipe qui me convenait. Pour les lieux, je connaissais ma ville et je savais donc où je voulais tourner. J’ai vraiment beaucoup travaillé en amont pour ne pas me stresser et puis après on a tourné vite, en 6 semaines et demie. »
Un nouveau long métrage à réaliser ?
Michèle Laroque : « Non, j’adore être actrice, la réalisation ça prend trop de temps... Pour l'instant, j’ai beaucoup de projets, j’ai envie de faire plein de films et des pièces. »
"Brillantissime" dans les salles de cinéma depuis le 17 janvier 2018.
