capu 3 controle sanitaireEn cette période de fêtes la Direction Départementale de la Protection des Populations de Meurthe-et-Moselle (DDPP) accentue ses contrôles de fin d'année et porte une attention particulière sur le gibier, viande plébiscitée par les clients...

Alors que les clients encore attablés achèvent leur repas, dans les cuisines du restaurant gastronomique le Capucin Gourmand, les toques des cuisiniers se mêlent aux blouses de deux inspecteurs de la direction départementale de protection des populations, (DDPP) née en 2010 de la fusion les ex « services vétérinaires » et les ex-services de la « répression des fraudes ».

Leur tâche : "garantir un haut niveau de sécurité sanitaire à l'alimentation du consommateur ainsi qu'au bon fonctionnement des marchés et des transactions", en clair "veiller au respect des règles d'hygiènes, des températures, de la traçabilité des aliments, de la disponibilité des gammes des produits et des tarifs affichés" explique Sylvain Lemoine, inspecteur à la DDPP anciennement rattaché aux services vétérinaires.

capu 1 controle sanitaire

Ce jeudi, les deux inspecteurs armés d'un thermomètre et d'une grille d'observations traque de potentielles défaillances au sein des cuisines de Hervé Fourrière et soumettent ses aliments, services et installations à une soixantaine de points de contrôles pour un passage au crible d'un peu plus d'une heure. 

Au menu du contrôle : date limite de conservation, origine des produits, concordance entre les prix affichés sur la carte et les prix facturés... La DDPP inspecte les lieux, la chambre froide est ouverte, les espaces réfrigérés contrôlés : tout est en règle.

"Chaque restaurant peut en moyenne être contrôlé entre trois et quatre fois par décennie lors de contrôles tout-à-fait classiques, d'autres en revanche peuvent l'être encore plus fréquemment, mais ce n'est pas bon signe" estime Sylvain Lemoine en esquissant un léger sourire.

capu 4 controle sanitaire capucin gourmand

Cuisine sous surveillance

Rien n'échappe à la vigilance des inspecteurs, notamment en règle du respect de la chaîne du froid "la législation est très précise concernant les températures de conservation des produits frais" enchaine Françoise Bonini, inspectrice à la DDPP ex répression des fraudes qui souligne que les poissons, crustacés ou mollusque doivent se situer entre 0-2 °C, la viande doit afficher quant-à-elle une température comprise entre 2°C et 8°C selon l'animal.

Et justement le gibier est présent en cette fin d'année au sein du restaurant gastronomique mais ne livrera aucune désagréable surprise à la DDPP : la marinade de civet de lièvre rentre dans les clous de la réglementation de même pour la biche déjà cuite.

Bref, un sans faute pour un contrôle sanitaire classique et programmé dont le verdict n'étonnera pas du tout Hervé Fourrière dont la cuisine a été complètement rénovée il y a tout juste huit ans...



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