POLICE. Une soixantaine de policiers s'est symboliquement rassemblée devant le commissariat central de Nancy. Ils réclament plus de moyens et des garanties sur leur statut.
À l’appel de l’intersyndicale SGP Unité FO, Alliance et UNSA, des policiers de Meurthe-et-Moselle étaient invités ce lundi à un rassemblement symbolique devant leur commissariat ou poste de police pour exprimer leurs craintes sur le nouveau système universel par points voulu par l'exécutif. Une réforme préparant, selon eux, une retraite « Low Cost » et de réclamer le maintien du régime particulier pour l’ensemble des policiers ou encore de meilleures conditions de travail. Face au commissariat central situé boulevard Lobau, ils étaient une soixantaine de policiers à tourner le dos à leur hiérarchie. Une façon de matérialiser de façon publique des actions de « grève » qui ont déjà débuté depuis le 4 décembre dans les commissariats notamment les services de nuit.
Alors que le gouvernement doit dévoiler « l’intégralité du projet » de loi sur les retraites ce mercredi 11 décembre au au Conseil économique, social et environnemental (CESE), les syndicats policiers durcissent leurs propos et appellent à amplifier le mouvement pour faire entendre leur doléances. D’abord par une grève du zèle (appelant à une grève des procès verbaux... ) et en œuvrant à mettre en place un service minimum limité aux sorties sur « appels d’urgence uniquement » ou « l’encadrement des manifestations pour protéger les manifestants »...
Comme à Nancy d'autres actions sont menées sur l’ensemble du département comme à Longwy. « Ce n’est qu’un début » promettent les syndicats. Ce mardi 10 décembre dès 13h30 certains policiers participeront, en civil et sur leurs jours de repos, à la mobilisation départementale contre le système universel des retraites.
— UNSA POLICE (@UNSAPOLICE) December 9, 2019