Face à la multiplication des arnaques aux vignettes Crit'Air ces derniers jours, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires invite depuis lundi les usagers à la plus grande prudence. Un appel relayé par la préfecture de Meurthe-et-Moselle.
"Si vous recevez un SMS, ignorez-le, ne cliquez pas sur le lien proposé et ne transmettez jamais vos coordonnées bancaires autre part que sur le site officiel https://www.certificat-air.gouv.fr/", rappelle le ministère de la Transition écologique suite à la hausse ces dernières semaines d'escroqueries liées au certificat qualité de l'air Crit'Air. Si les arnaques aux vignettes Crit'Air existent depuis 2017 elles se sont "particulièrement développées depuis la fin de l'année 2022" ajoute un communiqué du ministère.
Cette vignette sécurisée, à coller sur le pare-brise du véhicule est obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilités (ZFE) instaurées dans certains territoires, ou pour circuler lors d'un pic de pollution en cas de mise en œuvre de la circulation différenciée par la préfecture. Commercialisée au prix unique de 3,72 euros pour un véhicule immatriculé en France ,il est nécessaire pour en faire l'acquisition de se connecter au seul site officiel du Gouvernement: https://www.certificat-air.gouv.fr/
Deux modes opératoires observés
Deux modes opératoires ont été observés, la création d'un faux site internet bien référencé reprenant les codes visuels du Gouvernement et la technique du «phishing» (hameçonnage) par SMS ou mail qui redirige les usagers vers des sites frauduleux.
Le ministère invite donc les automobilistes à être extrêmement prudents face à ces escroqueries et rappelle que le site officiel Crit'Air du ministère n'envoie pas de message SMS aux usagers pour acheter des vignettes tout comme le Gouvernement, le Ministère ou la Préfecture.
En parallèle, afin de lutter contre les risques d'arnaques à la vignette Crit'Air, le Gouvernement a activé plusieurs leviers une veille sur Internet pour limiter la portée des sites malveillants et les faire fermer. Une campagne d'information menée au printemps accentuera la sensibilisation des citoyens.