FAITS DIVERS. En présentant un faux chèque à la caisse d'un magasin de bricolage, un homme a tenté de repartir avec un plein chariot de marchandises. Sa manœuvre a été déjouée par l'hôtesse de caisse et le service de sécurité.
Moteurs, alarmes, perforateurs dans un caddie débordant de marchandises... Un jeune homme de 19 ans, venu spécialement de Seine-Saint-Denis, a tenté mercredi 10 janvier, de régler la note de 1 000 euros avec un faux chèque.
Un mode opératoire bien rodé et une tentative plutôt audacieuse qui ont été déjoués par l'hôtesse de caisse et le service sécurité de l'enseigne de bricolage s'apercevant de la supercherie. Alors que le mis en cause tentait de s'enfuir en prétextant rechercher un autre moyen de paiement dans son véhicule, il était intercepté par le vigile dans l'attente de la police.
Le Parisien était ensuite placé en garde à vue au commissariat du Boulevard Lobau où il reconnaissait la tentative d'escroquerie.
Les investigations menées par le Groupe d'Appui Judiciaire (GAJ) ont permis de faire le lien avec deux autres tentatives de larcins au sein de la même enseigne et visant du matériel de bricolage, le 10 janvier 2024 à Metz pour un préjudice de 2 000 euros et à Vandœuvre-lès-Nancy le 9 octobre 2023 pour 600 euros.
À l'issue de sa garde à vue, le mis en cause a été remis en liberté. Il fait l'objet d'une convocation par officier de police judiciaire collégiale (COPJ) programmée le 3 juillet 2024 au tribunal de Nancy.