Résumé : Les sorties de films, c'est reparti. Avec de quoi booster les audiences, car « Tenet »de Christopher Nolan est un polar furieux de 2h30. Et « Effacer l'historique » du duo Delépine-Kervern une comédie hilarante primée à Berlin en février dernier. Son atout : Blanche Gardin.

« Tenet », titre palindrome (qui se lit dans les deux sens et signifie « principe ») est à l’image du film. Car lui aussi mélange passé et futur. Au point que la seule séquence où l’on ne s’embrouille pas c’est la scène d’ouverture : une intervention militaire musclée en plein opéra. Ça démarre fort. Et ça continue de même. Car « la “poursuite automobile oppose des véhicules dont certains roulent en marche arrière. Et les pistolets ne tirent pas des balles, mais les aspirent...

Une liane blonde

Ajoutez à ça l’hyper mobilité du sujet qui vous entraine de l’Inde à l’Ukraine et de Londres à la Sibérie et vous saisirez vite que rien ne sert de comprendre, mieux vaut ressentir ce film d’action qui mobilise tous les genres. Les poursuites et, bien sûr, le combat avec l’efficace duo John David Washington-Robert Pattinson. Ce dernier incarnant chic anglais (costume de Saville Row) et physique au top (pas un poil de bide).

Genre inattendu dans ce violent contexte : une esquisse de bluette entre Washington et Élisabeth Debicki, grande liane blonde et épouse maltraitée d’un oligarque russe auquel Kenneth Branagh donne toute la morgue attendue. Une belle actrice australienne que l’on reverra bientôt dans la série télé consacrée à lady Diana.

Une perle rare

La folie n’est pas absente non plus de la comédie du duo Benoit Delépine-Gustave Kervern, "Effacer l’historique". Mais ici, il s’agit de celle de trois incompétents du système informatique. Trois paumés d’une banlieue du Pas de Calais qui galèrent suite à leurs démêlés avec la technologie. Et décident d’en demander raison aux géants du web. D’où cap sur les States.

Démarche évidemment vaine, mais qui va déboucher sur une réchauffante histoire d’amitié. Amitié réunissant Denys Podalydès, Corinne Masiero et Blanche Gardin.

C’est cette dernière qui sublime cette comédie récompensée en février de l’Ours d’argent à la Berlinale. Car Blanche Gardin, robe verte et chevelure rousse, nous fait rire tout le temps. Avec son ton, ses mimiques, sa présence et même ses gestes comme cette façon de taper dans ses mains face à Vincent Lacoste qui tente de l’arnaquer. Une sorte de Jacqueline Maillan des années 2020. Une perle rare que tous les réalisateurs clairvoyants devraient s’arracher. Elle le mérite. 


  Fiona Franchi  

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