L’Institut de Cancérologie de Lorraine a reçu le prix « Spécial Jury » Any D’Avray pour le projet « Pour se sentir bien à l’ICL » et un accessit pour le projet « Audio d’hypnoanalgésie pour traitement par Qutenza® ». Les prix viennent récompenser l’investissement du personnel soignant de l’ICL pour améliorer le bien-être et le confort des patients .
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Sur la photo, de gauche à droite : Lætitia Clivot (Any d’Avray), Rémi Etienne, Mireille Kemp, Angeline Nué, Aline Gigout, Véronique Descle - crédit photo ICL dans le Grand Nancy

Depuis 20 ans, le Prix Infirmier Any d’Avray récompense, encourage et soutient des projets utiles et innovants des équipes infirmières, destinés à améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer, en leur offrant un soutien financier et un accompagnement approprié.

Cette année, il a récompensé 2 projets de l’ICL. Le premier, Se sentir bien à l’ICL, prix « Spécial Jury », évoque le sujet tabou des mauvaises odeurs à l’hôpital. Un réel problème au quotidien pour les patients et les soignants qu’un groupe de travail « senteur » a tenté de résoudre. « Parce que les conséquences sont moins anodines qu’il n’y paraît, que les solutions ne sont souvent que des cache misère…. N’est-il pas temps de lever le masque sur les mauvaises odeurs ? D’autant qu’une demande provient actuellement des patients et des soignants sensibilisés par les effluves qui émanent de l’espace “Bien-être”, situé au cœur du service d’hospitalisation » explique Mireille Kemp, Infirmière référente en soins palliatifs et oncogériatrie.

Si des diffuseurs d’huiles essentielles se sont retrouvés petit à petit dans les services de l’institut à la demande des patients, apportant un bien-être général, autant pour le public que pour le personnel, il s’est avéré qu’ils étaient parfois insuffisants ou mal utilisés. D’ou l’objectif de ce projet, pouvoir mettre à disposition un outil, en l’occurrence une plaquette, qui étudierait et regrouperait tous les moyens mis à disposition des soignants pour résoudre le problème des odeurs de manière personnalisée et adaptée au contexte. Les aspects innovants de ce projet étant d’une part, qu’il ne se limite pas à l’aromathérapie ou à l’olfactothérapie et d’autre part, qu’il est construit de manière institutionnelle avec un groupe de travail pluridisciplinaire co-animé par Véronique Descle, socio-esthéticienne et Aline Gigout, cadre de santé. Leur cheval de bataille : « qu’un problème aussi simple que celui des odeurs ne parasite pas les moments clés de la vie d’un patient et que chacun puisse se “sentir” bien à l’ICL ».

Le deuxième projet, « Audiohypnoanalgésie lors d’application de Qutenza ®», a  pour objectif d’atténuer le ressenti et le vécu douloureux des patients lors de la pose d’un patch Qutenza®, indiquée pour traiter les douleurs neuropathiques périphériques. A base de piment, ce patch procure des sensations de brûlures pouvant empêcher la bonne administration du traitement et aucun des moyens analgésiques proposés ne réussit à soulager efficacement cette douleur. Déjà utilisée à l’ICL lors d’interventions comme la pose de cathéter, pour diminuer des douleurs chroniques, etc, l’hypnothérapie est alors apparue comme une alternative possible. « Connaissant de par ma formation les effets bénéfiques de l’hypnose  sur les douleurs aigues et chroniques, l’idée nous est venue de la proposer lors des traitements au Qutenza®. Le travail en collaboration avec Angéline Nué, infirmière référente douleur formée à la pose du patch, est également un élément moteur enrichissant. La mise en commun de nos expertises  en hypnose et en matière de pose du Qutenza® est tout à fait novateur pour soulager la douleur.» commente Rémi Etienne, IDE référent en soins palliatifs et en hypnothérapie. L’obtention de ce prix va permettre de financer le matériel audio nécessaire à la diffusion d’enregistrements d’hypnothérapie destinés aux patients de l’ICL.  

La société Any d’Avray, créatrice et diffuseur de perruques, collabore depuis plusieurs années avec le SISSPO (Service Interdisciplinaire des Soins de Support pour les Patients en Oncologie), au sein de l’Institut de Cancérologie de Lorraine.

Etablissement de santé privé d’intérêt collectif (ESPIC), membre d’UNICANCER, l’Institut de Cancérologie de Lorraine (ICL) assure des missions de soins standards et hautement spécifiques pour les patients atteints de cancers gynécologiques, mammaires, bronchiques, ORL, digestifs, prostatiques, urologiques, de sarcomes, de mélanomes, des tumeurs du système nerveux ou de certains cancers de l’enfant. Labellisé Centre de Recherche Clinique, il développe et participe à de nombreux projets de recherche. L’ICL compte plus de 700 salariés dont 88 médecins. Il dispose de 151 lits d’hospitalisation, 29 places d’hospitalisation de jour et d’un plateau technique de haute spécificité en chirurgie et radiothérapie.

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