Nancy- Un médecin du CHRU de Nancy rejoint pour la première fois le classement international des 10 meilleurs médecins établi spécialité par spécialité. Un palmarès publié en mai 2014 par le site américain Expertscape.com.
Le CHU de Nancy photo d'archives - www ici c nancy fr
Le CHU de Nancy se distingue en matière de prise en charge de la maladie de Crohn depuis qu'en mai dernier que le Pr Laurent Peyrin-Biroulet du service Hépato Gastro Entérologie du CHRU, est nommé à la 6e place d'un classement international mettant en relief "les contributions éminentes à la compréhension et le traitement" de la maladie de Crohn explique le site américain Expertscape.com
Une actualité qui met en lumière la prise en charge unique en France dont bénéficient les 2 500 patients suivis au CHRU de Nancy qui s’appuie sur l’expertise croisée de spécialistes en Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) couvrant l’ensemble des aspects de la pathologie : imagerie, endoscopie digestive et capsule vidéo, nutrition, chirurgie générale et digestive, proctologie sans oublier la dermatologie, l’ophtalmologie, la rhumatologie, le suivi hépatique et le rôle croissant de l’anatomopathologie en vue de la cicatrisation complète des lésions de l’intestin et de la disparition de toute forme d’inflammation.
Le Top 10 des meilleurs médecins du monde "Maladie de Crohn" en détail :
1. Dr William Sandborn - Université de Californie à San Diego 2. Dr Paul Rutgeerts - Hôpital universitaire de Louvain 3. Dr Jean-Frédéric Colombel - Mount Sinai Medical Center 4. Dr Séverine Vermeire - Katholieke Universiteit Leuven 5. Dr Brian Feagan - Université de Western Ontario 6. Dr Laurent Peyrin-Biroulet - Université de Lorraine 7. Dr. Stephen Hanauer - Northwestern University 8. Dr. Stefan Schreiber - Christian Albrecht- Universität zu Kiel 9. Dr Edward Loftus - Mayo Clinic de Rochester 10. Dr. Gert van Assche - Katholieke Universiteit Leuven Top institutions
Le CHRU de Nancy mène également une importante activité de recherche à travers :
=> La « Nancy IBD Cohort » (Inflammatory Bowel Disease, MICI en anglais), déclarée à la CNIL et qui compte déjà 1000 patients traités par anti TNF au CHRU, est la plus importante d’Europe ; elle permet de nombreuses recherches sur les traitements et les pratiques
=> Le réseau des 25 centres français engagés dans un véritable partenariat de recherche au sein du GETAID (Groupe d'Etude Thérapeutique des Affections Inflammatoires du tube Digestif), dont l’actuel vice-président, le Pr Peyrin-Biroulet, vient d’obtenir un financement de près de 3,7 millions € pour 2 essais cliniques qui seront menés au sein du réseau
=> De nombreuses publications par l’ensemble des spécialistes du CHRU impliqués dans les MICI dont plus de 250 par le Pr Peyrin-Biroulet indexées sur PubMed depuis 2006 dans les revues les plus renommées (Nature Genetics, Lancet, Gastroenterology, PNAS, Gut, etc.) et 3 540 points SIGAPS, ce qui positionne les MICI au 1er rang au sein de l’Université de Lorraine
=> La recherche translationnelle en collaboration avec l’unité Inserm U954 « Nutrition - génétique et exposition aux risques environnementaux » du Pr Jean-Louis Guéant
=> La recherche fondamentale en génétique avec une DNAthèque et une plasmathèque où sont stockés les prélèvements sanguins de 500 personnes atteintes de MICI
L'année 2015 devrait voir la création du réseau ville-hôpital lorrain MICILOR indique dans un communiqué le CHU de Nancy, le réseau permettra de développer l’éducation thérapeutique du patient. L’accent sera également mis sur la télémédecine : Nancy a été retenu pour piloter en France un projet de télémonitoring axé sur le suivi à domicile des patients atteints de MICI via une application disponible sur smartphone.
La maladie de Crohn rectocolite hémorragique
En 10 ans, le nombre de personnes atteintes en France a doublé, avec aujourd’hui 200 000 cas qui se déclarent de plus en plus tôt chez les enfants et les adolescents précise le CHU de Nancy. En 2013, les MICI ont été diagnostiquées chez plus de 6 000 personnes, dont 1 200 enfants.
Ces maladies invisibles qui freinent une vie sociale et touchent le plus souvent des sujets jeunes (pic de fréquence chez les 15-35 ans) se manifestent par poussées, en alternance avec des périodes de rémission : douleurs aigues au ventre, envie d’aller aux toilettes de nombreuses fois.
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