[ Faits divers ] Des traces retrouvées dans des véhicules dégradés et fouillés ont permis d'identifier un homme comme l'auteur présumé de multiples vols à la roulotte commis à Nancy. Confondu par son ADN, le suspect se maintient dans ses dénégations.
Depuis début mars, plusieurs voitures étaient dégradées et fouillées dans un même quartier de Nancy. Des vols dits « à la roulotte », car commis dans des véhicules stationnés. Un même mode opératoire était mis en relief par les forces de police, les custodes des véhicules (petite fenêtre latérale) étaient brisées pour commettre ces forfaits. Les résultats des analyses de l’ADN menées sur les véhicules et prélevées par la police scientifique désignaient l'implication d'un même individu dans une série de 18 faits.
Dimanche 17 mars après-midi, un nouveau vol à la roulotte était constaté. Sur ce même secteur, une patrouille de police procédait au contrôle d’un individu se déplaçant avec un carton sous le bras contenant « du petit matériel hifi ». Interpellé et placé en garde à vue, une comparaison de l’empreinte génétique du mis en cause était effectuée avec celles relevées sur les véhicules. Elle correspondait avec l’identité ADN dont disposaient les enquêteurs dans 18 vols à la roulotte.
Le mis en cause présumé, habitant le quartier avait réponse à tout et expliquait avoir acheté les différents objets hifi du carton. Interrogé sur la série des vols à la roulotte dans lequel son ADN était retrouvé, le suspect s’étonnait de l’abondance de ces preuves matérielles, mais « niait en bloc », nous indique une source policière. En attendant, l’enquête se poursuivait et permettait aux enquêteurs de relier désormais à l'individu 35 vols à la roulotte.
Défavorablement connu des services de police, l’homme âgé 45 ans réside en foyer à Nancy. Hasard ou pas, les différents recoupements des policiers de la sûreté départementale chargés de l’enquête permettaient en outre de déterminer que « dès que le suspect faisait l’objet d’une mesure de privation de liberté, aucun vol à la roulotte n’était commis dans son quartier de résidence »...
L’homme devrait être jugé en comparution immédiate ce mercredi 20 mars.