Une dénonciation anonyme a permis le 28 mai dernier à des cadres de l'Ehpad de Saint-Nicolas-de-Port de découvrir deux personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer entravées dans leur lit. Les deux pensionnaires avaient les mains entravées dans des gants de toilette scotchés à des sparadraps. Suite aux faits dénoncés immédiatement par la direction de la structure, une enquête interne était diligentée et deux agents étaient suspendus. Deux plaintes étaient déposées pour « maltraitance sur personne vulnérable » et le parquet de Nancy ouvrait une information judiciaire.
Ce lundi, une perquisition à l'Ehpad du centre hospitalier de Saint-Nicolas de Port était menée sur commission rogatoire du juge d'instruction avec des policiers et des médecins légistes permettant notamment d'entendre et d'ausculter les résidents et de s'assurer d'absence de marques suspectes sur leur corps. Suite à cette perquisition, aucune personne n'a été placée en garde à vue.