Une barrière du Tribunal de Grande Instance a été la cible régulière de dégradations. Les faits ont été commis le 22, 23, 29 octobre en passant par une énième action le 1er novembre lors d'une tentative de dégradation par incendie. L’enquête confiée à la brigade des violences urbaines et véhicules (BVUV) a donné du fil à retordre aux enquêteurs. Peu d’éléments, pas de vidéo sur laquelle s’appuyer, c’est en mobilisant plusieurs ressources internes des services de la police que les investigations ont finalement abouti.
Consécutif à ce travail, un individu a été interpellé à son domicile -situé sur le secteur du TGI- puis placé en garde à vue à l’hôtel de Police de Nancy. Si le caractère répétitif des dégradations semblait inscrire de facto les actes dans une sorte d’obstination manifeste de l’auteur, le mis en cause, un Nancéien de 44 ans, consommateur régulier de drogues, n’a affiché aucun motif pour expliquer ce qui l’avait conduit à commettre ces agissements.
L’individu qui a tout de même reconnu pleinement les faits qui lui étaient reprochés doit être jugé mercredi après-midi sous le mode de la comparution immédiate. Le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de Meurthe-et-Moselle, Nicolas Jolibois a salué ce lundi « l'opiniâtreté et l’engagement des effectifs de la Brigade des Violences et des Véhicules (BVUV) qui s’est particulièrement investie sur ce dossier complexe. »