A l’appel du collectif "Médecins pour demain", quelque 200 manifestants étaient rassemblés, ce jeudi 1er décembre, devant l’Agence régionale de santé et la Caisse Primaire d'Assurance Maladie à Nancy.
En Images : retour sur le rassemblement des médecins libéraux à Nancy
"Médecin maltraité, patient mal soigné", "C=50", pouvait-on lire sur de nombreuses pancartes. Près de 200 manifestants se sont rassemblés, ce jeudi 1er décembre, à l’appel du collectif "Médecins pour demain" devant le siège de l'ARS Grand Est à Nancy où une délégation était reçue par la direction.
En plein débat sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale, les médecins libéraux veulent se faire entendre et exprimer leur profond malaise. Aujourd'hui et demain, ils ont décidé de ne pas ouvrir leur cabinet. "C'est maintenant ou jamais de se faire entendre" confirme un médecin gréviste venu du Haut-Rhin, évoquant des conditions de travail dégradées en médecine de ville par la charge administrative toujours plus lourde pour les praticiens. Parmi les autres griefs, les honoraires des médecins considérés insuffisants, mais aussi la remise en question de la liberté d'installation pour les jeunes praticiens.
En l'absence de réaction du gouvernement, une grève dure et illimitée pourrait être programmée à partir du 26 décembre, prévient "Médecins pour demain" qui entend faire pression sur l'exécutif.