Nancy- Suite à l'évacuation du campus lettres et sciences humaines mercredi matin, la section PS de Nancy manifeste son soutien aux organisations syndicales d'étudiants.
Les forces de l’ordre sont intervenues mercredi matin au campus lettres à Nancy afin de déloger les personnes qui bloquaient l’accès et empêchaient la tenue des cours et des examens. Une intervention que regrette la section PS de Nancy qui, dans un communiqué, déplore que « le dialogue ait laissé la place à la force. » L’absence de dialogue que dénonçait également Pierre Mutzenhardt, président de l’Université de Lorraine qui regrettait que le comité de lutte dont faisait partie l’UNEF « refusait de former une délégation permettant de tenir des échanges productifs et qu’il refusait également de discuter des modalités d’une sortie de crise » alors qu’un vote électronique donnait la majorité à une levée du blocage.
La section locale du Parti Socialiste manifeste donc « son soutien aux organisations syndicales d’étudiant - es et d’enseignant - es qui luttent pour renforcer la démocratisation de l’accès de la jeunesse, notamment issue des classes populaires, aux études supérieures » et confirme son opposition « à la loi bien mal nommée ORE (Orientation et réussite des élèves) et au dispositif “Parcours sup”, contraires à cet objectif de démocratisation. »
Enfin, les socialistes nancéiens demandent « la libération rapide de l’étudiant interpellé ce (mercredi) matin à Nancy et placé en garde à vue », un individu dont il est reproché des faits de rebellion et qui a été relâché mercredi après-midi après la diffusion du communiqué de la section PS de Nancy.