Faits divers. Vendredi en fin de journée, une mutinerie a éclaté dans le centre de détention de Écrouves, près de Toul. À l'issue des interventions des forces de sécurité, plusieurs détenus ont été transferés vers d'autres centres pénitentiaires...

Déjà éprouvés ces derniers jours par des tensions au sein des centres de détention à la suite de l’application du confinement sanitaire, les personnels pénitentiaires ont dû fait face vendredi après-midi à un début de rébellion à la prison de Ecrouves près de Toul. Vendredi 17 avril aux alentours de 18 h, 22 détenus ont participé à une fronde et à des incendies volontaires dégradant la moitié d’un étage d’un des bâtiments. Certains des détenus étaient sous l’emprise de l’alcool. 

Des faits qui ont nécessité le déploiement d’un dispositif appuyé par un renfort des agents pénitentiaires, plusieurs services de police, l’intervention des équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) de Nancy et Strasbourg et des sapeurs-pompiers venus éteindre les feux. 

Aucun personnel n’a été blessé. Quant aux trois principaux meneurs et instigateurs identifiés, ils ont été transférés vers d’autres centres de détention et l’ensemble des mutins transférés dans la région à Toul, Nancy, Saint-Mihiel, Strasbourg... Seulement quatre détenus impliqués sont restés sur place. D’après le syndical local FO pénitentiaire, le principal instigateur de cet acte de rébellion est « un détenu connu des services pénitentiaires pour des faits d’agression sur personnel, consommation de drogue et fabrication artisanale d’alcool ». 

Une semaine de tensions

Des violences s’inscrivant dans le sillage d'une semaine de tension dans les centres de détention de la région. « Metz, Mulhouse, Strasbourg et Épinal ont connu des agressions sur les personnels, cumulant ainsi plusieurs victimes, pour la plupart entraînant des incapacités temporaires de travail », affirme le syndicat UISP FO Grand Est qui fustige « des agressions gratuites » et « inadmissibles » . Le syndicat exprime ses inquiétudes sur cette « recrudescence de violences ces derniers jours » et appelle à l’application de mesures fermes à l’encontre des mis en cause par des sanctions disciplinaires et pénales, mais aussi à sécuriser et adopter les mesures nécessaires sur les sites présentant des tensions palpables. 

En attendant de déterminer les responsabilités des mis en cause dans la mutinerie de Écrouves, une enquête a été ouverte conjointement par la sûreté départementale et le SRPJ de Nancy. 

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