GN ASPTT HBRencontre avec un Philippe Fabris, président du GN ASPTT HB, dépité à l'issue de la rencontre à domicile face à Vernon...

Quelle analyse faîtes-vous de cette nouvelle défaite à domicile ?

Malheureusement je n'arrive pas à faire une analyse sereine, j'ai beaucoup de doutes et d'appréhension pour la suite alors que je n'en avais pas du tout, j'étais persuadé que l'entame de cette deuxième partie de saison nous serait favorable même si on peut se réfugier derrière les blessés...mais sur ce match-là on a manqué de beaucoup de lucidité, on loupe 4 pénaltys ce qui fait beaucoup surtout quand on voit le score final, on loupe aussi des inmanquables, car on est pas serein. On avait le match en main à un quart d'heure de la fin,  on aurait pu passer devant et faire un écart conséquent à l'inverse c'est Vernon qui a été serein. Encore une fois on perd contre cette équipe qui est notre bête noire et cela m'est insupportable, on a pas le droit de perdre six fois contre cette équipe qui rigole quand elle joue contre nous, je n'arrive pas à comprendre cette situation. On est timoré face à cette équipe pourtant il n'y a aucune raison, ils n'ont rien montré de plus que nous sauf qu'ils se sont montrés plus adroits et ont profité de toutes les situations favorables au contraire de nous.

Comment expliquer ce manque de sérénite depuis le début de la saison ?

Sincèrement je n'arrive pas à comprendre, je vis dans l'incompréhension totale. Je sais que ça travaille à l'entraînement, mais peut-être pas assez, il y a quelque chose qui ne passe pas dans cette équipe, dans ce groupe qui empêche justement cette sérénité et qui nous rend malheureusement complètement fébrile.

Le danger maintenant c'est que psychologiquement votre équipe n'est pas préparée à jouer le maintien...

En effet cela n'était pas prévu, maintenant on est proche des deux derniers alors que l'on voulait être proche de la cinquième place. Si on montre autant de fébrilité à domicile qu'actuellement alors que le maintien va se jouer sur les six matchs à domicile qu'il nous reste... il faut se reprendre complètement. Sincèrement j'étais vraiment confiant au moment d'aborder ce mois de janvier, car j'ai vu le groupe travailler, le calendrier était plutôt favorable et tout se casse la figure avec cette défaite qui me plombe le moral...

Avez-vous peur d'une relégation en fin de saison ?

Non je ne pense pas, mais j'imaginais une autre saison et je ne voudrais pas que cela soit un frein dans la construction du club et par les temps qui courent trouver des partenaires et les convaincre de continuer à nous aider devient complexe. Alors que nous avons tous les outils pour réussir, je pense que nous allons prendre du retard. 

 

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