Nancy. Près de huit ans après le viol d'une femme à Nancy, son agresseur présumé a été interpellé, confondu par son ADN...
Près de huit ans après les faits, l’affaire d’un viol est en passe d’être élucidée. Les faits se sont déroulés en novembre 2009 à Nancy. Après une soirée festive, une femme rentrait à pied à son domicile lorsqu’elle croisait sans le savoir la route d’un homme mal intentionné. Alors que cette dernière se trouvait dans un état second en raison d'un traitement médicamenteux accompagné d'une consommation d'alcool, le mis en cause en profitait pour l'aborder et pour la conduire de force dans un hall d'immeuble pour la violer. Dans ce hall d'immeuble, la jeune femme perdait connaissance. C'est une fois parti que l'auteur des faits prévenait les secours. À l'époque, l'enquête avait permis de collecter des éléments sans toutefois permettre une identification exacte de l'auteur.
Une analyse ADN allait éclairer les enquêteurs. En 2015, l'ADN relevé sur les lieux de l'enquête initiale envoyée au Fichier National Automatisé Empreintes Génétiques, le FNEG, la comparaison permettait l'identification d'un individu interpellé en 2012 pour des faits de même nature. Aussi, les enquêteurs plaçaient en garde à vue le mis en cause le 6 mars 2017 après son interpellation sur la région de Nancy par la brigade de protection sociale de la sûreté départementale (BPS). L'agresseur présumé a été mis en examen et placé en détention, selon les informations communiquées par la police, l'homme nie les faits, malgré la présence de son ADN sur les lieux du viol.
À l'issue de cette mesure, il a été mis en examen et placé en détention. L'affaire menée en commission rogatoire reste en cours et pourrait amener le suspect devant une cour d'Assises, affirme une source policière.